11/02/2025 | Thomas Kern
Le Digital Product Pass (DPP) peut sembler être un défi bureaucratique supplémentaire de la part de l'UE, mais il recèle également des opportunités. En effet, la transparence renforce la confiance des consommateurs et permet d'établir des relations durables avec eux. Mais qu'exigent exactement les réglementations et comment les entreprises peuvent-elles mettre en œuvre ces exigences de manière efficace ?
Il existe déjà une multitude d'informations sur ce thème provenant de prestataires de services, d'associations, d'autorités et d'universités. J'aimerais replacer ces informations dans le contexte du PIM.
Le Digital Product Pass (DPP) doit être classé comme une mesure dans le Green Deal ou la réglementation sur les produits durables (ESPR). L'objectif est, en bref, de créer un cycle de vie durable des produits dans le cadre de l'économie circulaire. Pour atteindre cet objectif, l'acheteur doit être informé de manière exhaustive sur le produit (décision d'achat), tout comme les autorités (respect de la législation). Ces dernières ont évidemment besoin d'autres informations sur le produit que l'acheteur.
À partir de 2026 et jusqu'en 2030, tous les groupes de produits concernés devront progressivement recevoir un DPP (exception faite des produits alimentaires, des aliments pour animaux et des médicaments). Chaque produit sera identifié par un code QR ou une puce et les informations pourront être consultées via l'ID. Tous les fabricants industriels et les distributeurs sont concernés.
Le DPP est, en principe, un jeu de données. Je le compare généralement aux enregistrements BMEcat/FAB-DIS ou à des formats similaires. L'ensemble de données doit être accessible aux acheteurs et aux autorités. Pour ce faire, il faut un accès direct aux systèmes de base de données. La visualisation pour les acheteurs peut se faire sur des interfaces web ou des applications par exemple. Pour les autorités ou les clients B2B, le jeu de données peut être mis à leur disposition via des interfaces API.
Il s'agira de tout un contenu qui s'étoffera en permanence. On peut imaginer beaucoup d'éléments ici :
On peut maintenant imaginer l'ampleur des quantités de données en jeu. D'une part, il existe une multitude de produits totalement différents, chacun ayant une désignation spécifique. D'autre part, les termes les plus divers sont également utilisés pour désigner les propriétés. Par exemple, pour un tube en plastique, les uns parlent de diamètre, les autres de diamètre intérieur ou de diamètre du tube.
Cela signifie que la description et le langage devraient être standardisés ou classifiés en fonction du groupe de produits. Heureusement, il existe déjà depuis des décennies des systèmes de classification comme ECLASS ou ETIM qui peuvent être utilisés à cet effet.
"Just another tool". La mise en œuvre technique nécessite les composants suivants :
Le format X n'est pas encore connu. Différents acteurs, si j'ose dire, « apportent leur pierre à l'édifice ». Je suppose que le format Asset Administration Shell (AAS) s'imposera, voir https://industrialdigitaltwin.org/en.
De mon point de vue, ce modèle présente entre autres les avantages suivants :
Sans PIM, pas de DPP. Si vous possédez déjà un PIM avec ECLASS, une API REST et un contrôle de sortie, vous pouvez vous détendre – du moins en ce qui concerne la partie technique. L'API REST et le contrôle de sortie sont en effet généralement inclus dans le système PIM standard. Si vous n'avez pas encore ECLASS, je vous recommande d'envisager son utilisation, de préférence intégrée au PIM.
En ce qui concerne le contenu, il est certainement nécessaire de compléter les informations. Pour cela, il faut dresser la liste des exigences en matière de contenu des données DPP, les comparer aux données existantes dans le PIM et vérifier les disparités, c'est-à-dire l'endroit où les données manquantes doivent être gérées (dans l'ERP ou le PIM, par exemple). Ce processus doit être lancé le plus tôt possible, car l'expérience montre qu'il est le plus laborieux.
Thomas Kern est le directeur et le fondateur de crossbase. C'est lui qui est à l'origine de l'idée du logiciel et il dispose de plus de 25 ans d'expérience dans le domaine du PIM, du DAM, des publications imprimées, du e-commerce et de tout ce qui s'y rapporte. Ingénieur en mécanique avec une spécialisation en informatique appliquée, il conseille nos clients de l'industrie de manière complète. Il conseille également les nouveaux clients lors de l'introduction de crossbase et est responsable de la gestion de projet. Ses projets sont axés sur l'analyse, le modèle de données et l'interface ERP.
Dans notre blog, il partage également ces connaissances avec vous et répond volontiers à vos questions.
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Jean-René Thies, consultant PIM/DAM